SERVICE DE REANIMATION POLYVALENTE Saint Denis, 2 février 2000
Téléphone : 0262 90 56 90 - 90 56 94 - 90 56
95
Télécopie : 0262 90 77 36
E-mail: rea@chd-fguyon.fr
Chef de Service :
Dr Bernard Alex GAÜZERE
Praticiens
Hospitaliers:
Cellule d’Hémovigilance :
Dr Marie France ANGELINI
Consultations Externes :
Sur rendez-vous
Le 2ème Conseil de Service de l’année
1999 s’est réuni avec l’ordre du jour suivant :
-
Passage à l’an 2000 : mesures de sécurité dans l’hôpital et dans le service
-
Bilan provisoire de l’activité 1999
-
Bilan d’infection nosocomiales : enquête CLIN Sud-Est (période avril à
septembre 1999) ; comparaison aux
années précédentes
-
L’Accréditation : démarche de qualité
-
Bilan sur l’accueil des familles
-
Projet de soins : évolution vers le dossier de soins infirmiers
institutionnalisé
-
Protocoles de soins infirmiers
-
Application des protocoles infirmiers
-
Le groupe d’escarres du CHD
-
Bilan des formations sur l’infectiologie et la prise en charge des
escarres : novembre 1999
-
Questions diverses
Présents : LABONTE Philippe, PIGNOLET Françoise,
NIRLO Fabienne, Michel VIVES, Dr. PAGANIN, Dr. BLANC, Dr. GAÜZERE, Mlle
Françoise RAYMOND remplaçante de la secrétaire.
Absents excusés : aucun
Assistaient
également à la séance : Corinne CECILE, IDE.:
1)
Approbation du procès verbal du 16/06/1999 : à l’unanimité.
2)
La
liste des membres du conseil de service devait
être réactualisée depuis le départ de certains infirmiers et le congé longue
durée d’un ASH (noms en gras). M. VIVES est chargé d’organiser les élections.
La liste actuelle s’établit comme suit :
Collège
Infirmier
Titulaires
: Suppléants
:
ROBERT
Annick MAILLOT Françoise
CAMATCHY Léonel KWAN
LAM Patricia
LABONTE
Philippe LAIR Marie France
MOYAC Charles SERAPHINE
Renée
Collège
Aide-Soignant
Titulaires
: Suppléants :
PIGNOLET
Françoise FONTAINE Alex
VALIN
Louisie NIRLO
Fabienne
Collège
A.S.H.
Titulaires
Suppléants :
MUSSARD Henri LAUDE
Jean
1/ Passage à l’an 2000 :
mesures de sécurité dans l’hôpital et dans le service
La
direction a informé les services que toutes les mesures ont été prises pour la
prévention des incidents du côté de l’EDF et de Biomédical. Toutefois des
mesures de vigilance et de sécurité ont été prises.
Le
personnel médical est renforcé : il y aura un interne de garde et un
d’astreinte. De même pour les Praticiens Hospitaliers.
A
la demande de la direction, il conviendra dans la mesure du possible de réduire
la charge en travail du service et du CHD. En particulier, toute activité de
chirurgie réglée (y compris les greffes rénales et la chirurgie cardiaque
cesseront du 23/12/99 à début janvier 2000.
En
cas de panne de respirateur, il n’est pas certain de pouvoir emprunter celui du
SAMU et une certaine inquiétude persiste à ce sujet. Le manque de
mano-détendeurs pour les bouteilles d’oxygène de secours devra être pallié par
un emprunt à l’ARAR & HàD.
M.
VIVES pose le problème des ballons d’Ambu déposés à la stérilisation et qui
font donc défaut au lit des patients. Il est décidé d’en laisser un en
permanence au chevet de chaque patient. Mme Corinne JACQUES est désignée pour
s’assurer que cette disposition, ainsi que la présence d’obus d’oxygène.
2/ Bilan provisoire de
l’activité 1999
Il
est fait état du bilan provisoire au 30 novembre de l’année 1999.
|
cumul
fin novembre 1998 |
cumul
fin novembre1999 |
Entrées |
689 |
684 |
journées |
3917 |
4410 |
D.M.S |
5.69
j |
6.44
j |
taux
d’occupation |
73.3
% |
82.45
% |
taux
de décès |
|
|
sources :
contrôle de gestion CHD.
Le
nombre d’entrées est à peu près équivalent à celui de l’année précédente,
toutefois la durée moyenne de séjour est supérieure, ainsi que par voie de
conséquence le taux d’occupation. Il conviendra également d’analyser les
indices de gravité (IGS 2) et de charge en travail (omega), les âges moyens et
les pathologies prises en charge, afin de pouvoir comparer les deux populations
et de tirer des conclusions de ces chiffres. Le rapport annuel d’activité sera
l’occasion de cette analyse.
3/ Bilan des infection
nosocomiales dans le service et mesures prises.
La surveillance des infections
nosocomiales est une obligation légale. Les patients peuvent se retourner
contre l’établissement de soins et le personnel soignant en cas d’infection
nosocomiale, laquelle est considérée par la justice comme un défaut
d’organisation et est donc punissable.
Les
données recueillies dans le cadre du CCLIN sud-est (01/04/99 au 31/06/99) sont
restitués par Mme. B. RUTGERS, infirmière hygiéniste et le Dr. B-A GAÜZERE. Une
comparaison est tentée avec les données d’une enquête antérieure effectuée dans
le service au cour des 12 mois de 1996, en utilisant la même méthodologie.
|
Année
1996 (12 mois) |
2ème
trimestre 1999 |
nombre patients infectés |
24.8 % |
23.1 % |
|
|
|
infections
urinaires |
|
|
taux
global |
3.3/100
patients |
10.3/100
patients |
taux
spécifiques |
6/100
patients sondés 6/1000
jours de sondage |
13.8/100
patients sondés (N=29) 14.3/1000
jours de sondage (N=29) |
Infections pulmonaires |
|
|
taux
global |
10.5/100 patients |
15.4 /100 patients (N=39) |
|
11.9/100
patients intubés 11.4/100
patients ventilés 14.9/1000
jours d’intubation 14.5/1000
jours de ventilation |
17.9/100
patients intubés (N=28) 20/100
patients ventilés (N=30) 17.1
/1000 jours
d’intubation (N=28) 20.3/1000
jours de ventilation (N=30) |
Colonisation cathéter V.C |
|
|
taux
spécifiques |
15.6 18.6 |
11.1/100 patients cathétérisés (N=18) 11.8/1000 jours de cathétérisme (N=18) |
Colonisation artériel |
|
|
taux
spécifiques |
10.6 21.1 |
0/100
patients cathétérisés (N=3) 0/1000
jours de cathétérisme (N=3) |
bactériémies |
|
|
taux
global |
11.6 |
5.1/100 patients (N=39) |
taux
spécifiques |
13.1 |
4.8/1000
j hospitalisation (n=39) |
Taux
d’infection pour les différents sites surveillés. (Légende : amélioration ++, régression
--
Sous
réserve de l’exhaustivité de l’enquête 1999 qui ne porte que sur un seul
trimestre et dans l’attente des résultats des 3ème et 4 ème
trimestre, on peut conclure que le taux de patients infectés reste globalement
élevé, mais légèrement moindre que celui constaté en 1996. Certains progrès
semblent avoir été accomplis en matière de pose et de soins de cathéter
intraveineux et artériels, de pneumopathie nosocomiales et des bactériémies.
Par contre le taux des infections urinaires, fortement sous-estimé du fait de
la non pratique systématiques des bandelettes urinaires en 1996, est plus élevé en 1999.
Mme.
B. RUTGERS, infirmière hygiéniste expose les difficultés méthodologiques
rencontrées au cours de la période d’incidence 1999. Un réajustement est proposé à l’équipe pour le
recueil des données 2000.
Les
audits réalisés en réanimation lui ont permis de constater plusieurs
dysfonctionnements qui ont conduit le CLIN à mettre en application des
protocoles d’hygiène :
·
désinfection
des endoscopes : attribution de bacs pour une immersion immédiate et une
pré-désinfection après fibroscopie.
·
recommandations
concernant les bandelettes test du glutaraldéhyde (CIDEXÒ)
·
procédure
concernant le chariot d’urgence, la désinfection des ballons d’Ambu, des
laryngoscopes...
Fabienne
NIRLO soulève le problème que soit noté sur le bac l’heure d’utilisation, pour
que la désinfection systématique et obligatoire des endoscopes soit effectuée
en cas de nouvelle utilisation plus de 12 heures après la désinfection
précédente. Le Dr GAÜZERE demande à M VIVES de s’en occuper.
Un
protocole de désinfection de l’écho-cardiographe qui est partagé entre les
services de réanimation et de chirurgie cardiaque a été également mis en
application.
Un
protocole de port de tabliers jetables par les manipulateurs de radiologie a
été mis en application, avec changement de tablier pour chaque patient.
De
même les soignants extérieurs au service doivent porter une surblouse dans les
chambres des patients.
Mme
RUTGERS demande que le CIDEXÒ (désinfection
des endoscopes) soit contrôlé régulièrement par des bandelettes-tests.
Le
Dr GAÜZERE demande à M VIVES qu’une fiche soit signée dès réception du
protocole par l’infirmier.
Le
Dr. F. PAGANIN constate que la traçabilité des endoscopes n’est pas comprise
par le personnel du service. Mme RUTGERS indique qu’un test est pratiqué
actuellement au niveau de la GASTROENTEROLOGIE. Le Dr. Ph. BLANC indique qu’il
procède lui-même aux désinfections des endoscopes après chaque
écho-cardiographie trans-oesophagienne.
Mme
RUTGERS propose la mise en place de deux cahiers, ainsi que la création d’un
protocole pour les cathéters centraux et des pansements des cathéters
centraux. VIVES rappelles que la
législation semble imposer que la désinfection des endoscopes soit confiée aux
IDE et non aux AS.
4/ Accréditation : démarche de
qualité
Le
Dr GAÜZERE rappelle les principes et les buts de l’accréditation et indique que
le Dr Fabrice PAGANIN et M. Jean-Luc GUICHARD se sont portés volontaires pour
être référents dans le service :
Ce qu’est
l’accréditation : L’accréditation
est une procédure d’évaluation externe à un établissement de santé, effectuée
par des professionnels, indépendante de l’établissement et de ses organismes de
tutelle, évaluant l’ensemble de son fonctionnement et de ses pratiques. Elle
vise à assurer la sécurité et la qualité des soins donnés au patient
et à promouvoir une politique d’amélioration continue de la qualité
au sein des établissements. L’Agence Nationale d’Accréditation et d’Evaluation
en Santé (ANAES) établit avec tous les acteurs du système de santé des référentiels
conçus pour apprécier les structures, les procédures et les résultats en termes
de gain
de santé et de satisfaction du patient.
L’accréditation a 6 objectifs
principaux :
·
l’appréciation
de la qualité et de la sécurité des soins ;
·
l’appréciation
de la capacité de l’établissement à améliorer de façon continue la qualité des
soins et de la prise en charge globale du patient ;
·
La formulation
de recommandations explicites ;
·
l’implication
des professionnels à tous les stades de la démarche de qualité ;
·
la
reconnaissance externe de la qualité des soins dans les établissements de
santé ;
·
l’amélioration
continue de la confiance du public.
Comment se déroule l’accréditation à
l’étranger ?
L’accréditation a débuté aux
Etats-Unis (depuis 1917) et s’est étendue au Canada (1958), le Royaume-Uni
(1979), l’Australie, ainsi que dans plusieurs pays européens, à l’initiative
des soignants et non, comme en France sur une initiative parlementaire. La
démarche semble assez proche de celle adoptée en France, à savoir :
· définition de standards ou de références en
matière de qualité de soins, après consultation des professionnels ;
· démarche participative d’amélioration de la
qualité, fondée sur la motivation et la collaboration des équipes soignantes et
non soignantes ;
· indépendance de l’organisme accréditeur par
rapport aux pouvoirs publics ;
· obligation d’information du public et des
pouvoirs publics
· respect de la confidentialité nécessaire.
Qui est concerné par l’accréditation ?
· tous les établissements de santé publics et
privés et potentiellement les établissements militaires ;
· tous les réseaux de soins.
Le manuel d’accréditation
C’est
un livre qui comporte l’ensemble des référentiels, c’est à dire des normes. Par
exemple, il existe 11 références en matière d’hygiène et de prévention des
infections nosocomiales . Citons au hasard :
·
SPI Référence 8. Le risque infectieux lié à l’utilisation
des dispositifs médicaux et équipements à usage unique est maîtrisé.
· SPI
Référence 10. Des
procédures concernant le stockage, le stockage, la préparation et la
distribution des aliments sont mises en œuvre.
En pratique
·
Un comité de
pilotage de 15 membres existe au CHD, regroupant des représentants de toutes
les corporations. Ainsi, les A-S sont représentées par Mme. Fabienne Nilo. Par
service ou par activité, 2 référents ont été désignés : M. Jean-Luc
Guichard et le Dr. Paganin pour la Réanimation.
·
Une évaluation
à blanc sera réalisée dans chaque service d’ici la fin de l’année. Par la
suite, il sera procédé à une synthèse concernant l’ensemble des secteurs
d’activité du CHD : soignants, techniques, administratifs, cuisine,
ateliers, etc.
·
Des
remédiations seront envisagées dès l’an 2000, afin de corriger les anomalies
les plus criantes.
·
Enfin, dans un
délai de 1 à 3 ans, les visiteurs accréditeurs de l’ANAES seront invités à
visiter le CHD.
·
Une
mention sera décernée à l’établissement et sera portée à la connaissance du public.
5/ Bilan sur l’accueil des
familles
Le
Dr GAÜZERE s’enquiert des résultats de la mise en place de l’hôtesse d’accueil
des familles et des consultants de 13 à 17 heures, du lundi au vendredi. Tout
le monde est favorable à ce dispositif car il décharge le personnel des tâches
d’accueil et répond aux attentes des familles. Les livrets de présentation du CHD
sont remis aux familles et les questionnaires de satisfactions sont
systématiquement demandés. Toutefois, il semble que peu de familles les
remettent à Mlle NATIVEL, l’hôtesse d’accueil, dont tout le monde souligne la
compétence, la disponibilité et la faculté d’adaptation dans le service.
Le
Dr GAÜZERE demande au personnel de rappeler aux familles de remplir les
questionnaires de satisfaction aux familles lors de leur passage dans le
service, en l’absence de Mlle NATIVEL.
Il
est à noter que 2 familles ont fait remarquer récemment la saleté des couloirs
et des chambres des patients. Le Dr GAÜZERE demande à M VIVES de faire en sorte
que les équipes de nettoyage commerciales (couloirs extérieurs), et le
personnel du service puissent procéder à un grand nettoyage chaque lundi matin
des couloirs et des aires d’accueil, et non pas de temps à autre. L’importance
d’un nettoyage régulier et efficace du service est rappelée.
6/ Le groupe d’escarres du CHD
Le
Dr GAÜZERE précise que c’est le Dr MASANOVIC anime le groupe. Des protocoles
sont à mettre en place avec les différents groupes, afin de limiter les
escarres, dont le coût humain et financier sont importants(100 000 à 250 000
francs par escarre, d’après des études nationales) et qui traduisent une prise
en charge de mauvaise qualité. Il sera demandé à l’administration de procéder à
l’achats de nouveaux matelas à air pulsé, les matelas de type CliniplotÒ sont particulièrement inadaptés à la
prévention des escarres (perte rapide de souplesse) et constituent de surcroît
un important réservoir de germes.
7/ Bilan des formations sur
l’infectiologie et la prise en charge des escarres (novembre 99)
Le
Dr GAÜZERE soulève le problème de la référente escarres du service qui n’a pas
pu assister aux formations organisées dans le service (M. CRENNE, en novembre)
et à l’IFSI.
La
même remarque vaut pour les référents d’hygiène qui n’ont pas pu assister aux 3
soirées de formation organisées par la SARMUR, alors que tous les hôpitaux et
beaucoup de services étaient représentés aux sessions paramédicales.
Les
emplois du temps des agents et leur fréquent rappel pendant les congés ou
stages de formation expliquent peut-être ce constat de carence.
8) Questions diverses
·
Le Dr GAÜZERE
soulève le problème de présence des agents la nuit dans les unités de soins.
Les internes ou les médecins de garde ont eu de nouveau l’occasion de constater
que les patients avaient été laissés sans aucune surveillance pendant plusieurs
minutes. Cette situation anormale déjà évoquée lors de précédents conseils
de service constitue une faute
professionnelle grave qui engage la responsabilité des agents, parce qu’elle
met en danger la vie des patients. Il sera demandé à Mme HENRY, directeur de la
DSSI de faire passer le surveillant de garde à n’importe quel moment pour
vérifier qu’au moins un personnel infirmier se trouve dans chaque unité de
soin.
·
Visite du
CHSCT. Le rapport de la visite n’a été obtenu de la direction que 7 mois plus
tard. De nombreuses mesures restent en attente. Cette situation est des plus
décevantes…Ainsi, il est prévu depuis bien longtemps de retirer les poignées
des portes des chambres et d’installer des rappels de fermeture, afin de
diminuer les risques de transmission des infections manuportées. De nombreuses
autres mesures simples souffrent de délais de plusieurs mois voire année. Cet
état de fait, dans un service vieillissant, entraîne une certaine perte de
motivation et de confiance vis à vis de l’administration.
·
Prescriptions
les : Les infirmiers souhaitent que les prescriptions écrites du Dr.
Laurent HEYER soient plus claires et que les horaires d’administration des
médicament soient clairement indiqués.
·
Le tableau de
service du personnel : grief s du personnel qui souhaitent plus de
transparence et d’information.
·
Pharmacie :
·
Le stockage
des médicaments dans les unités est insuffisant. Il est proposé de faire du
stockage dans les actuelles armoires à linge du couloir central.
·
Ruptures de
stock fréquentes : aiguilles droites etc…
·
Le nouveau
système de dotation semble donner quelques résultats.
·
M. Vivés
·
La qualité des
soins présente de nombreuses opportunités d’amélioration. Il conviendra de
continuer le travail de la commission ad’hoc, mise en place.
·
Les bilans des
« entrées et sorties » des patients sont approximatifs. Ainsi, il
n’est pas toujours possible de savoir si une perfusion a été administrée dans
sa totalité, et de connaître les pertes digestives ou urinaires avec la
précision voulue.
·
Prescriptions
médicales : Dr. Gaüzère
·
Certaines
prescriptions ne sont pas exécutées par oubli. Inversement, il a été récemment
constaté que certains médicaments étaient administrés, en l’absence de
prescriptions écrites.
·
A la question
de savoir s’il faut prescrire ou non les horaires pour les médicaments,
l’unanimité se fait pour la prescription explicite des horaires et non
pour « X fois par jour ».
·
Réunion
générale du cadre infirmier et du personnel, le mardi 11 janvier 2000 à 13.30
h. Afin de redéfinir les tâches de chaque catégorie de personnel et de parler
d’organisation et des plannings du personnel.
·
M. VIVES
La
charge en travail augmente régulièrement à moyens constants, voire moindres en
personnel, dans un service aux équipements vieillissants et donc plus sujets
aux pannes.
Les
consultations externes (DR. PAGANIN: asthmologie ; DR. BLANC :
échocardiographie des patients d’alcoologie ; DR. GAÜZERE :
pathologie exotique et insuffisance respiratoire nécessitant des appareillages)
se déroulent depuis plusieurs années sans aucun moyen supplémentaires :
secrétariat, personnels, nettoyage des endoscopes...
Les
textes prévoient que les endoscopes doivent être préparés, non plus par les
A.S, mais par les I.D.E. Ces textes semblent difficilement applicables en
l’état dans le service, compte tenu de la charge en travail des I.D.E et des
impératifs de surveillance des patients.
Le
Chef de service clôt la réunion en remerciant les personnels pour le travail
accompli au cours de l’année 1999, souvent dans des conditions difficiles, et
en leur présentant ses meilleurs vœux, ainsi qu’à leurs familles.
*****************