LE CRASH EN
MER DU BOEING 767 D'ETHIOPIAN AIRLINES AUX COMORES (NOVEMBRE 1996).
INTERVENTION DU SAMU DE LA REUNION ET BILAN SANITAIRE.
B-A Gaüzère1, A. Bourdé2, Y.
Djardem2, Aynalem G. Mariam3, P. Blanc1, J.
Faivre4, F. Paganin1.
Service de Réanimation1, SAMU 9742,
CHD félix Guyon 974 Saint-Denis-Réunion. Ethiopian
Airlines3, Addis-Abeba. Protection Civile4, Préfecture de la Réunion.
Circonstances
du crash
Peu après le décollage, détournement du Boeing
767-200 ER de la compagnie Ethiopian Airlines qui assurait la liaison
Addis-Abeba-Nairobi. D'une capacité de 190 places, le vol emporte 175
passagers, 12 membres d'équipage et 17 tonnes de carburant..Les trois pirates
de l'air, persuadés que le rayon d'action de l'appareil (9 000 km) leur
permettrait de se rendre en Australie sans escale, refusent l'atterrissage à
Nairobi et contraignent le pilote à un amerrissage de fortune dans le lagon de
la Grande Comore. Les réacteurs en panne par manque de carburant, pilote et
copilote séparés et molestés jusqu'au dernier moment, sous commandes manuelles,
l'amerrissage s'effectue dans de mauvaises conditions, à une vitesse d'impact
de 170 noeuds: virage brusque sur l'aile, volets rentrés, contact d'une aile
avec la surface de l'eau. L'appareil ricoche une première fois puis la
carlingue éclate en 3 parties avec retournement de la partie centrale qui
sombre.
Coincidence, le crash est filmé et se déroule à une
centaine de mètres du plus grand hôtel du pays, dans le lagon, à l'abri des
requins et pendant une séance de plongée en bouteille d'une quinzaine de
médecins français vacanciers. Les secours sont immédiats, toutefois rapidement
interrompus par la rumeur d'une bombe prête à exploser à bord. Il est 14.30 h,
le 23 Novembre 1996.
Les accidents
d'avions civils dans le monde.
Si les chances de survie pendant les accidents en
haute vitesse et en altitude sont nulles, les survies lors des accidents
d'avions commerciaux sur le sol ou à basse vitesse sont plus fréquentes (50%)
que l'on ne pense généralement.
année |
1990 |
1991 |
1992 |
1993 |
1994 |
1995 |
nombre d'accidents |
22 |
40 |
52 |
41 |
53 |
57 |
tués |
635 |
1 170 |
1 420 |
1 170 |
1 400 |
1 215 |
Tableau 1: statistiques concernant les accidents
d'avion, mis à part les détournements et les attentats.
Soixante-quinze % des accidents ont lieu sur aéroport
ou à proximité, dont 17% au décollage, 29% en vol, 54% à l'atterissage.
Il n'existe pas de différences significatives entre
la mortalité des vols de nuit et des vols de jour.
Selon une étude menée en 1987 par les Aéroports de
Paris, plus l'appareil est grand, plus il semble sûr.
Lors d'un accident aérien sur le sol ou à basse
vitesse, les victimes sont concentrées dans ou autour de l'avion. Elles sont en
général facilement accessibles en l'absence d'incendie ou d'amerrissage.
L'Organisation de l'aviation civile internationale
répartit les blessés en 3 catégories:
-
catégorie 1: (20%). Hémorragies graves, grandes détresses respiratoires,
nécessitant des soins immédiats sur place
-
catégorie 2: (30%). Blessés légers nécessitant des soins appropriés simples sur
place avant évacuation.
-
catégorie 3: (50%). Cas simples ne nécessitant pas d'évacuation.
Trois types de lésions sont reconnues:
-
traumatiques simples ou allant jusqu'au polytraumatisme
-
asphyxiques, causées par les dégagements gazeux dus à la combustion des
revêtements des installations intérieures ou du carburant: oxyde de carbone,
anhydride carbonique, dérivés chlorés, acide cyanhydrique.
-
brûlures cutanées et respiratoires en cas d'incendie.
Les
détournements d'avion
Il y a eu environ 700 détournements d'avions dans le
monde depuis 1931, dont une plusieurs concernant des avions au départ de
l'Ethiopie, au cours des dernières années. La moyenne annuelle a chuté de 27 à
8 depuis 1973, date à laquelle la fouille obligatoire des bagages a été
instaurée. Les motifs de détournement et les profils des ravisseurs sont aussi
divers qu'originaux: politiques, économiques, criminels, ludiques, voire
sentimentaux.
Comores
Situé dans le canal du Mozambique, à XXX km au
nord-ouest de la Réunion, l'archipel des Comores comprend 4 îles appartenant à
2 systèmes politiques différents. La République Fédérale Islamique des Comores
constituée de la Grande Comore, Anjouan et Mohéli, est indépendante depuis
1975. La quatrième île, Mayotte possède un statut de collectivité territoriale
française et connait un fort niveau de développement.
Les indicateurs socio-économiques des Comores sont
ceux d'un pays à forte croissance démographique, à faible niveau économique, à
faible niveau de santé, essentiellement rural et à la population proche des
centres de soin, de par la faible superficie des îles. Les structures de
protection civile y sont très peu développées, tant en ce qui concerne les
catastrophes naturelles (cyclones) qu'humaines (naufrages, coups d'état...).
Par contre, la Réunion, département français
d'outre-mer connaît un niveau de développement de type européén et est dotée de
toutes les infrastructures médicales et administratives de toute région
française.
|
Réunion |
Comores |
population
(millions) |
0.66 |
0. 5 |
taux brut de natalité(1/1,000) |
20 |
47 |
mortalité infantile (1/10,000) |
7 |
95 |
taux brut de mortalité (1/10,000) |
4,8 |
12 |
espérance de vie |
73 |
56 |
PNB/habitant (US $) |
5 120 |
465 |
PNB accroissement %/an |
9 |
3.1 |
population/médecin |
570 |
15 383 |
population/infirmier |
271 |
2 839 |
Tableau 2: indicateurs socio-économiques comparatifs
entre la Réunion (DASS 1996) et les Comores
Role du SAMU
de la Réunion
Depuis 1994, le SAMU est intégré à la cellule
d'intervention de la Protection Civile de la Préfecture de la Réunion, pour
participer à des interventions dans les pays avoisinants, dans le cadre de la
coopération régionale pour la gestion des risque naturels et technologiques. A
plusieurs reprises, le SAMU a été amené à intervenir à la demande du Ministère
des Affaires Etrangères sur des catastrophes aériennes ou sur des cyclones
frappant les pays de la zone Océan indien. La logistique aérienne est alors
assurée par les Forces Armées de la Zone sud de l'Océan indien (FAZSOI) et par
une compagnie privée, Air Réunion, en complémentarité avec l'assistance sur le
terrain du Service Départemental d'Incendie et de Secours (SDIS) et du Service
de Transmission du Ministère de l'Intérieur de la Réunion (Inmarsat). Des
spécialistes des Telecom, de la Compagnie Générale des Eaux et de l'EDF font
également partie des missions d'évaluation et d'assistance à l'étranger en cas
de désastre naturel.
Le SAMU de Paris est maintenu informé de l'évolution
de la situation et du déroulement des missions afin de se préparer à une éventuelle
assistance depuis la Métropole.
La mise en oeuvre de la chaine des secours médicaux
fait intervenir un certain nombre d'organismes divers qui lui confèrent une
hétérogénéité dans les moyens utilisés. La chaine médicale du SAMU est donc
totalement intégrée dans l'organisation générale des secours.
La réponse de la Réunion, à l'urgenge extérieure se
professionnalise indubitablement au fil des interventions: anticipation,
ressources humaines et logistiques de qualité, bonne complémentarité et
coordination entre les différentes administrations.
Le SAMU 974
et le crash
1) Logistique
Mise en alerte du SAMU à 17h ?? par le Ministère des
affaires étrangères via la préfecture de la Réunion. Attente de la demande
d'assistance de la part des autorités comoriennes?
21h:
décollage d'une première équipe médicale à bord d'un Beechcraft privé: 3
médecins (2 anesthésistes-réanimateurs et un médecin pompier urgentiste), 200
kg de matériel et une dizaine de concentrés globulaires O rhésus
négatif.Arrivée à l'aéroport de la Grande Comore après 4 h de vol. Accueil par
deux médecins comoriens, dont l'un récemment titulaire du diplôme de médecine
de catastrophe, tenu à la Réunion.
22h: décollage du Transall C 160 des FAZSOI, converti
en hôpital d'une capacité de 26 civières. Le deuxième équipe médicale
comprend:un chirurgien, 2 médecins militaires, 3 médecins urgentistes SAMU, 1
médecin légiste, 3 infirmiers SAMU. Le reste de l'équipe consiste en un
opérateur de valise Inmarsat, 10 pompiers-plongeurs, un lot catastrophe de XX
kg. Arrivée sur les lieux à 02h (4 h de vol). Mise en place de la valise
inmarsat à l'ambassade de France, liaison des équipes.
2) Intervention sur le terrain
Il s'agit d'une intervention de type traditionnel.
Les médecins de l' avant ont içi une activité potentiellement curative. De plus
ils établissent un bilan "santé" de la catastrophe à l'intention des
autorités françaises, comoriennes et internationales.
L' évaluation repose sur:
-
les contacts avec les autorités sanitaires, politiques, administratives.
- le
recueil des données médicales
-
l'examen détaillé des blessés
L'intervention porte sur:
- le
plan d'aide médicale et l'organisation conjointe de la répartition des tâches
- la
définition des priorités pour les logistiques d'évacuation des blessés les plus
lourds sur la Réunion, et des blessés plus légers le souhaitant sur Nairobi,
par l'équipe médicale éthiopienne.
- la
transmission fréquente de bilans lésionnels afin de préparer l'accueil des
blessés à la Réunion
- à
plus long terme, l'élaboration dans le cadre de la coopération régionale,d'une
réflexion anticipatrice et l'élaboration d'une doctrine dont la finalité n'est
pas tant la prévention de la réapparition éventuelle du phénomène, que
d'assurer une meilleure protection contre ses effets néfastes.
Prise en
charge des blessés
Les premiers soins furent prodigués sur place par des
médecins français en vacances, avec évacuation secondaire sur un dispensaire
voisin, puis sur l'hopital El-Maarouf de Moroni. Il s'agit de l'hopital le plus
important de l'archipel, avec présence de médecins comoriens et d'un chirurgien
et de 2 anesthésistes coopérants français. Il existe une salle de réanimation
avec possibilité de ventiler des patients et un bloc opératoire.
La prise en charge initiale des cas graves:
assistance ventilatoire, orthopédiques: luxations de genou et de hanche,
fractures des membres et du bassin, et des autre types de blessure:
traumatismes thoraciques peu graves mais hypoxémiants, plaies, fut assurée avec
succès par l'équipe médicale locale, avant l'arrivée du SAMU 974.
Le 24 novembre à 2 h: visite des 44 blessés par la
première équipe médicale du SAMU,conjointement avec l'équipe médicale
éthiopienne arrivée peu après sur les lieux. Il ne fut procédé par l'équipe
SAMU à aucune intervention chirurgicale, ni à aucun acte de réanimation lourde
, tous les blessés étant en état stable et conscients, à l'exception d' un
blessé intubé et ventilé (suite à une noyade). Quelques blessés étaient sous
perfusion.
Evacuation
Evacuation en fonction tout d'abord de la gravité
clinique, puis des désidérata et de la natonalité des blessés.
Décision d'évacuation rapide sur la Réunion des 2
blessés les plus lourds (de nationalité inconnue sous assistance respiratoire
et d'un paraplégique (mécanicien de bord éthiopien), par Beechcraft.
Puis évacuation par Transall de 16 cas de gravité
moyenne ressortissants de la communauté européenne ainsi que des pays ayant
passé des accords de coopération avec la France. Seulement deux ambulances
étant disponibles dans tout le pays et l'aéroport étant distant de 30 km, il
fallut avoir recours à des camionettes équipées de matelas ordinaires.
Parallèlement, dès le lendemain évacuation sur
Nairobi de 25 bléssés légers par l'équipe médicale d'Ethiopian Airlines, alors
que 5 restèrent à Moroni, puis furent rapatriés par leurs équipes médicales
respectives et que 2 furent évacués sur Johanesburg (Afrique du Sud)
Organisation
à la Réunion
Parallèlement, à la Réunion, la médecine de l'arrière
se mettait en place dès la transmission des premiers bilans: préparation de la
base aérienne 181, des itinéraires d'accés à l'hopital, des structures
d'accueil (plan blanc?) et des blocs opératoires , réquisition des médecins,
chirurgiens, anesthésistes, radiologues. Réquisitions de médecins anglophones
et russophones.
Le 24 novembre à 20 heures, arrivée du Transall à la
Réunion. Transfert des blessés, accueil des personnalités étrangères, mise en
place d'un standard multi-lingue. Soins, examens complémentaires (biologie,
échographies, TDM), interventions ( une laparotomie), admission de 2 blessés en
Réanimation (noyade avec traumatisme thoracique et crânien, paraplégie et
anèmie aigüe post-splénectomie d'hémostase chez un témoin de Jéhovah), 2
transferts secondaires en Service de Neurochirurgie (paraplégie et
paraparésie), une chirurgie réparatrice de membre inférieur après
artériographie, suivie à J2 d'une amputation, plusieurs poses de fixateurs
externes et de broches, réfection des platres...
Prise en charge par les psychiatres dès le lendemain,
Bilan
lésionnel
1) Bilan initial
-
Somatique:
Sur 163 passagers essentiellement adultes et 12
membres d'équipage de 37 nationalités, il y eut 50 survivants (29%) dont 44
hospitalisés pris en charge à l'hopital El-Maarouf de Moroni, 4 passagers
indemnes non hospitalisés et 2 emprisonnés suspectée à tort d'être les pirates
et donc non accessibles à l'équipe médicale. Aucun décès secondaire ne survint,
après plusieurs interventions chirurgicales, tant à Moroni qu'à la Réunion.
Il est à noter que pilote, co-pilote, et mécanicien
survécurent dans le cockpit, alors que deux pirates également présents dans le
cockpit mais non attachés comptent parmi les tués. Curieusement il n'y eut
aucun rescapés parmi les 5 passagers de la 1ère classe, située pourtant
immédiatement à l'arrière du cockpit. Les survivants se comptèrent
essentiellement parmi les passagers de la classe Business qui fait suite à la
1ère classe, puis parmi les passagers des dernires rangs de la classe
économique.Il y eut peu de survivants au centre de l'appareil, qui se retourna
et sombra.
Les lésions constatées sur les survivants et les
morts furent des fractures, luxations, traumatismes thoraciques, 2
décapitations, et beaucoup d'asphyxies par noyade (langue protruse). la plupart
des cadavres étaient intacts, arrimés à leur siège et dégagés en quelques
heures pour une cinquantaine d'entre-eux et au bout de plusieurs jours pour 70
autres incarcérés dans la partie centrale de la carlingue retournée et écrasée
par 20 mètres de fond. Aucune brûlures cutanées ne fut notée (carburant épuisé,
absence d'incendie).
-
aucune conséquence psychique immédiate ne fut notée: grand calme des blessés,
absence d'agressivité ou d'agacement devant la répétition des interrogations
par les diverses équipes médicales, administratives, policières et les
journalistes.
2) Bilan secondaire
-
Somatique:
Plusieurs blessés lourds décidèrent de poursuivre
pendant pluseiurs semaines leur traitement à la Réunion et de ne pas être
secondairement évacués vers leur pays:
- 1
américain (fracture luxation de hanche) résidant au Japon, demeura jusqu'à la
fin des 4 semaines de traction et d'alitement.
- 2
indiennes (une fracture du bassin, une fracture complexe du pied)
- 1
malien (fracture du bassin et amputation de jambe) en attente d'appareillage
pendant 2 mois
- 1
éthiopien, paraplégique pendant 3 mois
-
Psychique
au cours des 2 à 3 jours suivants: récriminations des
américains concernant la nourriture et des ukrainiens concernant, boissons fortement
alcoolisées, cigarettes et vêtements.
3) Bilan définitif
-
Séquelles locomotrices essentiellement
-
hospitalisations et rééducation vraisemblablement pendant plusieurs mois d'une
dizaine de blessés
1
paraplégie
1
paraparésie
2
fractures du bassin
1
amputation de jambe
1
arthodèse de cheville
-
Guérison physique complète ou quasi complète prévisible de la plupart des
blessés (46 soit 92%)
-
Séquelles psychiques difficilement évaluables à moyen et long terme, compte
tenu de la diversité de nationalités, des cultures et de la dispersion rapide
des victimes.
Conclusion
Le crash en mer du Boeing 767 d'Ethiopian Airlines
aux Comores a été l'occasion d'une intervention SAMU de type traditionel, avec
médecins de l'avant anglophones chargés du triage, des négociations avec les
différentes parties en présence et de l' évacuation aérienne, pendant qu'à
l'arrière, accueil et prise en charge secondaire s'organisaient à plusieurs
centaines de kilomètres.
Les bonnes volontés et les compétences comoriennes
ont permis une bonne adéquation des moyens de secours disponibles localement, à
ceux nécessaires, alors que les moyens de secours n'existaient pratiquement pas
avant la catastrophe (peu d' ambulances, faiblesse du budget de santé, absence
de plan catastrophe, fonctionnaires non payés depuis 10 mois, inexpérience).
Au plan séméiologique, ce crash s'est caractérisé
par:
1) Une situation nouvelle à risques peu connus dans
la région Océan indien (intervention du SAMU 974 lors du crash aérien d'Ivato,
Madagascar en Juillet 1995).
2) Une catastrophe courte, de survenue rapide et
simple, sans déstructuration communautaire (accident catastrophique à effets
limités). Les opérations de reconnaissance et d'assistance furent heureusement
facilités par la proximité des côtes.
3) Une dominante lésionnelle de type mécanique
orthopédique parmi les survivants
4) Une catastrophe de gravité moyenne (125 victimes)
avec décès rapide par noyade des deux tiers des passagers et survie quasiment
assurée pour les survivants, selon la loi du tout ou rien.
Dans ces circonstances, les secours se devaient de
venir de l'extérieur afin d'épauler les structures sanitaires locales dont les
maigres moyens humains et matériels étaient entièrement accaparés par les
blessés, au détriment des autres patients.
C'est dans de telles conditions que l'aide
internationale, rapide, coordonnée adaptée et intégrant les capacités
opérationelles et l'expérience du SAMU de la Réunion peut jouer en aidant
également à renforcer les capacités de réaction locale des pays les plus
pauvres de l'Océan indien.
Enfin, une meilleure connaissance réciproque des
équipes médicales s'en est suivie, avec remplacement immédiat des médicaments
et consommables utilisés, envoi de matériel et de documents médicaux et projet
de coopération régulière entre les deux hopitaux.
Références
Noto R, Huguenard P., Larcan A. Médecine de
catastrophe, Masson 1994.Courbil L;J. et coll. Médecine en situation de
catastrophe. Masson 1987
Badiali S., Wardozzi L., Sachetti M. Simulation d'une
chute d'un avion de ligne avec 90 passagers à l'aéroport de Bologna. Conv. Med., 1986, 5, 6, p. 459-463.
Lévy F., Sttiere F. Le crash de l'airbus A 320 à
l'aéroport de Mulhouse-Habsheim: conséquences sanitaires et organisation des
secours médicaux. Urgences médicales, 1989, 8, P. 224-229.
Vitris M., Saissy J M., Grimaldy F. Problèmes posés
par le ramassage, le triage et les évacuations des blessés graves de la
catastrophe aérienne de Kafountine, au Sénégal (9 février 1992). J. E. U. R, 1992, 5, p. 86-91.
Scotta
A., Dulcalvsky. Analysis of injuries following the crash of Aviancia fight
52????. The journal of trauma 1993, vol. 34, 2, p. 282-284.