LES CYCLONES DANS L’OCEAN INDIEN :

PLACE DU SAMU ET DES HOPITAUX

P. BIEDA1, P. RÉMOIS2. A. BOURDE1 Y. DJARDEM1, P. GOMARD1, B-A GAÜZERE3

 

SAMU 974 1, CHD de Bellepierre, 97405 Saint-Denis Cedex. Météo France 2 , 97491 Sainte-Clotilde Cedex. Réanimation 3, CHD, 97405 Saint-Denis Cedex. Ile de la Réunion. France.

 

 

RESUME: La Réunion est exposée au risque cyclonique. La génèse des cyclones dans l’océan Indien, les dégâts occasionnés et les moyens de secours spécifiques à la Réunion, sont exposés.

 

MOTS-CLES :risque naturel, cyclone, plans.

 

SUMMARY : Réunion Island is exposed to cyclones. Specific surveillance, prevention and relief plans have been developped and implemented.

 

KEYWORDS : natural risk, cyclones, plans.

 

 

I - DESCRIPTION D’UN CYCLONE TROPICAL

 

Chaque année, en moyenne, quarante cinq cyclones tropicaux accompagnés de vents moyens supérieurs à 118 km/h se forment au-dessus des zones tropicales. Suivant les régions, on les appelle typhons (Pacifique Nord-Ouest), ouragans (Atlantique Nord et Pacifique nord-est), baguios (Philippines), ou, tout simplement, cyclones, comme dans l’Océan Indien ; le cyclone tropical est une des manifestations naturelles de la circulation atmosphérique. Il permet, en particulier, d’évacuer l’énergie excédentaire accumulée sous forme de chaleur dans les régions intertropicales ; c’est une sorte de soupape de sécurité de l’atmosphère.

 

Un cyclone tropical est une formidable machine qui met en jeu des énergies considérables, équivalentes à cinq bombes atomiques «type Hiroshima» par seconde. Le «carburant », qui fait fonctionner cette «machine», lui est fourni par la condensation de la vapeur d’eau océanique. Le cyclone est caractérisé par une énorme masse nuageuse (diamètre moyen 500 km mais pouvant dépasser 1 000 km), organisée en bandes spiralées qui convergent vers le centre du système appelé oeil. L’oeil est, dans la partie centrale du cyclone bien constitué, une zone de calme relatif, de diamètre variable (de 20 à 100 km), où vent et précipitations sont faibles et le ciel, généralement, peu nuageux. Ces conditions sont passagères et le grand danger tient au fait qu’une fois l’oeil passé (le passage de l’oeil pouvant prendre plusieurs heures suivant sa taille et la vitesse de déplacement du météore), le vent reprend son intensité initiale, mais souffle, alors, dans le sens opposé. C’est, en effet, à la périphérie de l’oeil, dans l’anneau nuageux appelé mur de l’œil, que les vents sont les plus violents, dépassant en rafales 300 km/h pour un cyclone très intense.

 

Les dépressions se forment durant l’été austral (de novembre à avril) dans la Zone de Convergence Intertropicale (ZCIT), siège de conflit entre l’alizé austral de sud-est et l’alizé boréal de nord-est, généralement entre les 10ème et 20ème parallèles, la faiblesse de la force de CORIOLIS empêchant la formation de tourbillon dépressionnaire à proximité de l’équateur. Les principales conditions nécessaires à la cyclogénèse (naissance d’une dépression) sont :

- Une température de la mer élevée (supérieure à 26,5°C) ;

- L’existence d’un tourbillon atmosphérique initial ;

- Les mouvements verticaux importants (instabilité) et humidité (présence d’amas nuageux) ;

- Un renforcement des vents sur une ou plusieurs faces de la dépression initiale, accentuant le mouvement tourbillonnaire (poussée de mousson ou d’alizé) ;

- La présence en haute altitude d’une zone de divergence permettant l’écoulement du flux vertical créé par la convection.

- Le faible cisaillement vertical du vent (absence de flux unidirectionnel sur toute l’épaisseur de la troposphère).

 

II - LES CYCLONES DANS LE SUD-OUEST DE L’OCEAN INDIEN

 

1) - Quelques statistiques

 

Une dizaine de systèmes dépressionnaires tropicaux touche notre zone par an, dont neuf sur dix en moyenne atteignent le stade suffisant pour être baptisés (5 tempêtes et 4 cyclones). La moitié de l’activité cyclonique est, naturellement, regroupée sur les mois de janvier et février, au coeur de l’été austral, mais la période de cyclogénèse s’étend, habituellement, de novembre à avril avec, toutefois, certaines années, des baptêmes précoces dès septembre ou tardifs jusqu’en juin. Une dépression tropicale a même été observée, récemment, en août 1996, en plein hiver austral !

 

 

2) - Trajectoires

 

Parmi les phénomènes naturels dangereux (séisme, éruption volcanique...), le cyclone a la particularité de se déplacer à la surface du globe, le plus souvent de façon capricieuse. Dans le bassin du sud-ouest de l’Océan Indien, la plupart des cyclones prennent naissance entre les méridiens 65° et 90° est, en particulier vers les îles Chagos. La trajectoire idéale épouse, ensuite, la forme d’une parabole : le météore se déplace, tout d’abord, vers l’ouest, entraîné dans le courant d’alizé généré par les anticyclones subtropicaux ; puis, à la faveur d’un col ou d’un couloir dépressionnaire présent entre deux cellules anticycloniques successives (qui, elles, se déplacent vers l’est), le cyclone incurve sa trajectoire vers le sud puis le sud-est, aspiré par le courant d’ouest méridional (le sommet de la parabole, correspondant au recourbement vers le sud-est, se situe, alors, au niveau des Mascareignes ou du tropique du Capricorne) ; le cyclone s’évacue, ensuite, vers le sud où le refroidissement rapide des eaux de surface ne lui permet guère de survivre longtemps, son résidu s’intégrant, habituellement, dans le courant des perturbations d’origine polaire. Mais il faut bien admettre que cette trajectoire est purement théorique et que, suivant les saisons, les cyclones adoptent des déplacements plutôt «zonaux» (le long d’un parallèle) ou plutôt «méridiens» (le long d’un méridien) ou encore beaucoup plus complexes, sans qu’une logique ne semble, véritablement, présider à ces choix.

Il est impossible de prévoir la trajectoire d’un cyclone tropical. En pratique, le prévisioniste choisit la trajectoire la plus probable en fonction des données dont il dispose: l’analyse de la situation météorologique en surface (au niveau du sol) et en altitude, les «sorties» des modèles numériques, toutes informations objectives auxquelles il faut rajouter l’expérience qu’il a de la zone et des cyclones.

 

3) - La surveillance par satellites

 

Pour la météorologie, la mise en place des satellites représente, assurément, le grand progrès de ce siècle, que ce soit pour la transmission de l’information (qui est devenue beaucoup plus rapide et plus fiable) ou pour l’observation de l’atmosphère. Ceci est particulièrement vrai dans le domaine de la détection des cyclones tropicaux où, avant l’avènement des satellites météorologiques (vers 1967), et, notamment, sur les zones océaniques quasiment vierges d’observations humaines comme l’Océan Indien, le suivi cyclonique était, pour le moins approximatif. Actuellement aucun système dépressionnaire n’échappe à l’oeil du satellite !

À la Réunion la surveillance satellitale repose sur les satellites géostationnaires type METEOSAT ; les satellites défilants de la NOAA ; et les satellites ERS. Les images sont transmises par des systèmes à balayage continu, les radiomètres, qui mesurent l’énergie émise par la terre, les nuages et la mer, dans les canaux visibles, infrarouges et vapeur d’eau. L’exploitation des données se fait au moyen de 3 systèmes : HRTP, qui acquiert et traite les données en haute résolution : environ 1 pixel au km. PDUS pour METEOSAT, qui reçoit des images à cadence élevée, de l’ordre d’une image toutes les ½ heures, permettant une animation très parlante. Ce système reçoit également, mais en basse résolution des images du satellite géostationnaire japonais GSM qui couvre une partie de l’Océan Indien ; et APT pour les satellites défilants.

 

 

4) - Responsabilité Internationale

 

Jusqu’en 1993, Madagascar était le Centre de la Météorologie de la région ; le service de Météo France à La Réunion ayant développé une expertise particulière en matière de surveillance et de prévision cyclonique, l’Organisation Mondiale Météorologique le désigne, en 1993, Centre Météorologique Régional Spécialisé pour les cyclones tropicaux, pour le bassin cyclonique du sud-ouest de l’Océan Indien ; les autres centres sont New Delhi (Océan Indien Nord), Tokyo (Océan Pacifique Nord-Ouest), Miami (Pacifique nord-est et Atlantique nord) et, depuis 1995, Nadi (Fiji) pour le Pacifique sud-ouest. Les responsabilités internationales, que lui confère ce statut, s’étendent, en particulier, aux pays de l’Afrique de l’Est (Malawi, Mozambique, Swaziland, Tanzanie, Zimbabwe, Botswana, Afrique du Sud), ainsi qu’aux îles de l’Océan Indien (Comores, Madagascar, Maurice et Seychelles).

 

 

III - LES DEGATS LIES AUX CYCLONES

 

Ils sont dus :

 

1) - Au Vent

 

 Sa force (jusqu’à 300 km/h) et ses changements brutaux de direction peuvent occasionner des dégâts considérables. Il faut garder en mémoire que l’énergie libérée (équivalente au pouvoir destructeur) quadruple lorsque la vitesse du vent double. Ainsi un vent de 120 km/h est quatre fois plus dévastateur qu’un vent de 60 km/h. Il est à noter que les rafales dépassent, approximativement, de 50 % le vent moyen. A ce propos, le relief de La Réunion occasionne, localement, des renforcements importants de la vitesse du vent, par rapport au vent estimé sur mer à l’intérieur du cyclone.

 

2) - Aux Précipitations

 

Les précipitations sont très variables d’un système à l’autre. Ainsi une tempête tropicale modérée peut engendrer des pluies plus catastrophiques qu’un cyclone. Cependant, elles sont d’autant plus importantes que le système se déplace lentement, et le relief les amplifie considérablement. Le danger des fortes pluies tient aux débordements des ravines, aux radiers immergés, aux éboulis et glissements de terrain qu’elles provoquent. Le risque d’inondations est plus limité à La Réunion. En contrepartie, la présence d’un relief élevé - au milieu de l’océan - accroît considérablement les hauteurs de précipitations, dont les conséquences sont d’autant plus dommageables que la géographie de l’île est tourmentée. C’est, d’ailleurs, grâce à ses particularités que La Réunion détient tous les records du monde de précipitations pour la période comprise entre 12 heures et 15 jours.

 

3) - la Mer

 

Les systèmes dépressionnaires tropicaux menacent les îles et les régions côtières en raison des risques maritimes qu’ils engendrent :

- La houle cyclonique : générée par le vent, se déplace plus rapidement que le cyclone ; elle peut être observée jusqu’à 1.000 km à l’avant. La hauteur des vagues les plus hautes peut excéder les   20 mètres au déferlement.

- La marée de tempête : la baisse de pression entraîne une surélévation du niveau marin (jusqu’à plusieurs mètres), à l’origine d’inondations catastrophiques sur les régions côtières de basse altitude (300 000 morts au Bangladesh en 1970). La topographie de La Réunion limite les conséquences de ce phénomène contrairement à d’autres régions du globe (Bangladesh, Louisiane...). Néanmoins, certains secteurs de la côte ouest sont vulnérables.

 

 

IV - LE PLAN DE SECOURS SPECIALISE «CYCLONE»

 

Le système d’alerte cyclonique utilisé à la Réunion comprend deux alertes proprement dites, les Alertes Oranges, et Rouge, précédées d’une phase dite de vigilance cyclonique.

 

1) - La Vigilance Cyclonique

 

Elle constitue pour chacun une mise en garde contre le péril cyclonique. Elle signifie qu’une perturbation cyclonique évolue sur la zone et représente une menace potentielle pour la Réunion pour les jours à venir. Les Postes de Commandement de la Préfecture, des sous préfectures, et des mairies sont équipées. Si l’activité de l’île continue, la population est par contre invitée à se tenir régulièrement informée de l’évolution de la situation et à prendre les mesures élémentaires de sécurité d’usage (préparation de l’habitation, vérification des réserves,…).

Tous les organismes chargés du suivi des patients hémodialysés et ventilés à domicile font parvenir à la DDASS et au SAMU la liste de leurs malades.

 

2) - L’Alerte Orange

 

Elle indique que la menace cyclonique se précise. Il peut y avoir danger pour l’île dans les 24 heures à venir. Les établissements scolaires, les crèches et les centres de vacances ferment. Tous les PC sont activés, les centres d’accueil et d’hébergement sont organisés, la vie économique continue.

 

Les patients hospitalisés dont l’état de santé le permet sont invités à regagner leur domicile pour augmenter la capacité d’accueil des hôpitaux au cas d’afflux massif de victimes.

 

3) - L’Alerte Rouge

 

Elle indique que le danger est imminent. Le cyclone affectera l’île ou sa périphérie immédiate dans les heures à venir. Tous les lieux recevant du public sont fermés, la vie économique est paralysée. Même les navires et les avions ne  peuvent plus quitter l’île. Pendant toute cette phase, toute circulation est formellement interdite quelle que soit la raison du déplacement.

 

Afin de permettre à l’ensemble de la population de rejoindre son domicile ou de gagner un abri avant que la circulation ne soit interdite, la décision de passage en «alerte Rouge est annoncée avec un préavis de 3 heures.

 

Le PC de la préfecture centralise toutes les informations et ordonne si nécessaire les interventions d’urgence. Les centres d’hébergement sont ouverts.

 

V - ROLE DU SAMU ET DES HOPITAUX

 

1) - A la Réunion

 

Dès le passage en alerte orange, le SAMU organise le rapatriement de l’ensemble des patients dialysés et insuffisants respiratoires ventilés à domicile vers les structures hospitalières. Le risque est en effet trop grand de voir ces gens isolés chez eux pendant plusieurs jours en cas de coupure des voies de communication.

 

Le «15» est le numéro d’appel diffusé à l’ensemble de la population pour tout problème médical. La régulation est très particulière : le nombre des permanencières et des médecins régulateurs est triplé, il faut faire face à 400% d’augmentation par rapport à l’activité normale, jusqu’à 1 000 appels par jour, et ce sans les moyens d’intervention habituels !

 

Une liaison directe de la cellule de crise du SAMU au PC ORSEC de la Préfecture est ouverte. Toute sortie d’infirmière, de médecin, de SMUR ou de VSAB est analysée et validée.

Le SAMU de Paris est informé du déroulement de la situation en vue de la préparation d’une éventuelle montée en puissance des moyens médicaux.

 

Les 5 SMUR de l’île sont équipés de véhicules 4X4 d’intervention. Si les dégâts sont trop importants, les équipes du SAMU interviennent à bord des véhicules du Service Départemental d’Incendie et de Secours (SDIS) pour des raisons de sécurité.

 

Le SAMU, comme tous les partenaires de ce Plan Particulier de Secours, participe à la conception et à la diffusion des différentes campagnes d’information et de prévention

 

Le rôle de l’hôpital est déterminant après le passage du cyclone : il doit accueillir tous les malades arrivant aux urgences. Le Plan Blanc est instauré. Il prévoit les dispositions à prendre en cas d’afflux massif de blessés.

 

2) - Dans le cadre de la Coopération Régionale

 

Depuis 1994, le SAMU est intégré à la cellule d’intervention de la Protection Civile de la Préfecture, dans le cadre de la coopération régionale pour la gestion des risques naturels et technologiques. A plusieurs reprises le SAMU a été appelé à intervenir lors des cyclones ou lors des catastrophes aériennes.

 

Madagascar malgré des ressources naturelles importantes est un des pays les plus pauvres de la planète. Les missions sont mises en place à la demande des autorités malgaches auprès des autorités françaises, soit en général 2 jours après le passage d’un cyclone.

 

La logistique aérienne est alors assurée par l’armée française (Forces Armées de la Zone sud de l’Océan Indien), et l’assistance sur le terrain par le Service Départemental d’Incendie et de Secours, ainsi que par le Service de Transmission du Ministère de l’Intérieur de la Réunion. Dans le cadre de cyclone, les interventions du SAMU sont toujours de courte durée (2-3 jour), et consistent à évaluer la situation sanitaire après le passage du phénomène. Elles se poursuivent par des missions d’appui logistique d’une à deux semaines, réalisées par les FAZSOI et le SDIS.

 

Les recommandations immédiates de l’équipe médicale portent sur la définition des priorités pour la logistique médicale et alimentaire immédiate (héliportage, cabotage, fret par Transall), et l’établissement du plan d’aide immédiate puis différée (alimentaire, médicale, réhabilitation des infrastructures, développement rural) en liaison avec les organisations non gouvernementales (ONG) présentes à Madagascar et à la Réunion.

 

Au cours du cyclone Gretelle, en janvier 1997, sur la cote sud-est de la grande île, l’équipe du SAMU 974 a réalisé une reconnaissance héliportée dans la région qui habituellement connaît peu de cyclones. Vangaindrano, ville de 40 000 habitants compte 20 000 sans abris, une centaine de mort et une centaine de disparus dans une région du delta. La campagne environnante fut inondée entraînant l’isolement des populations. L’hôpital fut complètement détruit. La hauteur de la crue a été estimée à 3 à 5 mètres. Farafangana, ville de 40 000 habitants compte 10 000 sans-abri, 3 décès et une quinzaine de blessés légers. L’hôpital de construction récente a été intact. Les conduits d’eau, les câbles d’électricité et de téléphone sont détruits ainsi que plus de 50 % des bâtiments. Les réserves de riz furent alors d’une semaine, la prochaine récolte ayant lieu en mai, si le riz ne pourrit pas sur pied, c’est à dire si les inondations ne duraient pas plus d’une semaine. Une aide alimentaire malgache de plusieurs tonnes de riz fut acheminée par route depuis la capitale. Les vivres, médicaments et produits de première nécessité furent héliportés grâce aux hélicoptères de l’armée française vers les nombreuses communes complètement isolées de la montagne.

Il y eut 193 morts (sources du Ministère de l’Intérieur malgache), et 100 000 à 250 000 impliqués. Les dégâts cycloniques furent majorés par l’impréparation chronique des autorités et des populations malgaches, et surtout par l’absence de structure de protection civile, de logistiques et de communication qui rend aléatoire toute évaluation des dégâts et impossible tout secours au cours de la première semaine.

 

Les radios françaises (RFI, RFO), et les chaînes de télévision internationales (CNN) captées à Madagascar pourraient prévenir les populations de l’imminence d’un cyclone, évitant ainsi grand nombre de morts. Mais la mise sur pied d’un système de Protection Civile ou de centres d’hébergement semble encore illusoire compte tenu des conditions sociopolitiques actuelles du pays.

 

L’aide internationale, rapide, coordonnée, et intégrant les capacités opérationnelles et l’expérience du SAMU de la Réunion peut aider à stimuler et restaurer les capacités de réaction locale.

 

 

BIBLIOGRAPHIE

 
La Météorologie : comprendre la Météorologie, la chaîne météorologique, Météo France à la Réunion

Direction Interrégionale de la Réunion

Météo France ; la Réunion ; octobre 1996

 

Le risque cyclonique et sa communication

Service communication et relation avec les médias

Préfecture de la Réunion ; août 1997

 

DJARDEM Y.,BOURDE A.,  ANDRE A., HENRION G., RIOS I.,  FRETARD J.L., ROJOA A. : Le rôle du SAMU 974 dans la gestion des cyclones dans l’Océan Indien

Congrès Francophonie de Médecine de Catastrophe Amiens ; décembre 1996

 

DJARDEM Y., BOURDE A., HENRION G., ANDRE A., GAUZERE B.A., ROJOA A.,

LANTRES H. : Participation du SAMU de la Réunion dans la gestion des cyclones dans l’Océan Indien

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Plan Blanc

CHD Félix Guyon

97405 Saint-Denis ; île de la Réunion

 

GAUZERE B.A, BOURDE A., BLANC P., DJARDEM Y., FAIVRE J., LAN-NANG-FAN N.,

GARNAUD T.,  HENRION G., PAGANIN P. : Les cyclones Geralda (1996), Bonita (1996), Gretelle (1997) à Madagascar : Intervention du SAMU de la Réunion, bilan sanitaire et réflexions

A paraître