La tuberculose à l’heure du sida. Actualités 2003.
Professeur Pierre Aubry.
Mise à jour le 03/01/2004
1.
Généralités
La tuberculose est une maladie
contagieuse, endémo-épidémique, à transmission essentiellement interhumaine due
au complexe MT (Mycobactérium
tuberculosis) incluant MTH (Mycobactérium
tuberculosis hominis), Mycobactérium bovis et Mycobactérium africanum. L’atteinte pulmonaire est la plus
fréquente des localisations et représente la source habituelle de transmission.
La tuberculose est un fléau mondial en
progression. Pourtant, à partir de 1952, avec l’apparition d’une chimiothérapie
efficace, le déclin de la tuberculose était réel. Dans les pays industrialisés,
le risque d’infection déclinait de 10 à 15% et le seuil d’éradication était fixé
à 2015-2030. Dans les pays en développement, le taux de déclin était de 5 à 10%
en Amérique latine, dans les Caraïbes et en Afrique du nord. Il était au
maximum de 3% en Afrique sub-saharienne et en Asie du sud-est, du même ordre
que le taux de croissance démographique.
On a assisté, dès
1986, à une recrudescence de la tuberculose dans le monde. C’est aux Etats-Unis
que l’augmentation du nombre de cas fut d’abord signalée (3% en 1986, 6% en
1990) et le rôle de l’infection à VIH paraît très vraisemblable dans cette
résurgence. En Afrique Noire et en Asie du sud-est, l’importance de l’endémie
tuberculeuse et la prévalence élevée de l’infection à VIH ont rendu cette
situation plus fréquente qu’ailleurs.
Un exemple : en
République Centrafricaine chez les patients tuberculeux hospitalisés à Bangui, la
prévalence de l’infection par le VIH qui était estimée à 32% en 1988 et à 62%
en 1994 est de 82% en 1998.
Le tableau ci-dessous donne le taux de
séropositivité du VIH chez les tuberculeux hospitalisés en Afrique subsaharienne.
Année |
Pays |
Ville |
Nombre de cas de tuberculose |
Pourcentage VIH (p.100) |
1986 1987 1988 1989 1992 1994 1997 1998 |
Ouganda Zaïre RCA Rwanda Burundi Malawi Zambie Congo Kenya Côte d’Ivoire Sénégal Cameroun RCA |
Kampala Kinshasa Bangui Kigali Bujumbura Zomba Lusaka Brazzaville Nairobi Abidjan Dakar Yaoundé Bangui |
150 287 183
81 137 125 346 268 691 611 1142 |
30 36
31,2 42 66 26 60 44 30
57,8
12,5
22,2 82 |
On voit que les
premières études menées dès 1985 en Afrique centrale et de l’est indiquaient un
taux de co-infection VIH-tuberculose égal ou supérieur à 30%. Le taux de
co-infection en Côte d’Ivoire est plus proche de ceux des pays d’Afrique
centrale que de ceux des pays d’Afrique de l’ouest, ce qu’explique la forte
séro-prévalence du VIH en Côte d’Ivoire.
L’infection à VIH a
donc entraîné une résurgence de la tuberculose dans le monde, en particulier en
Afrique subsaharienne et en Asie du sud-est, continents où l’endémie
tuberculeuse était encore importante en 1981. Trois autres facteurs sont à
prendre en compte dans les PED pour expliquer cette résurgence : la
croissance démographique, la paupérisation, la médiocrité des plans de lutte
antituberculeuse.
2. Epidémiologie
La tuberculose est
responsable de 8 à 10 000 000 de nouveaux cas par an. Deux millions de décès
par an, dont 300 000 enfants. Environ 95% des cas et 99% des décès surviennent
dans les PED. L’incidence estimée des nouveaux cas la plus élevée est celle de
l’Afrique (259/100 000) suivie de l’Asie du sud-est (202/100 000). Dans les
pays industrialisés, elle est estimée à 17 cas/100 000 habitants. Plus de 50
000 000 de personnes sont infectées par des souches plurirésistantes.
Il y a donc une inégalité des situations
épidémiques dans le monde et on distingue :
- des pays à basse
prévalence où l’objectif est l’élimination de la tuberculose, malgré un réveil
épidémiologique actuel,
- des pays à haute
prévalence (regroupant la plupart des PED) où l’objectif est de maîtriser la
maladie.
La transmission de la tuberculose se fait par inhalation de MT inclus dans les
micro gouttelettes salivaires. La transmission est, pour le sujet soumis à
l’infection, passive et dépend de la fréquence et de la proximité des contacts.
3. Infection tuberculeuse et tuberculose maladie
L’infection
tuberculeuse résulte de la première pénétration de MT dans un organisme indemne
de tout contact antérieur. Elle expose au risque ultérieur de tuberculose.
Le diagnostic
d’infection tuberculeuse repose sur la conversion de la réaction cutanée à la
tuberculine, témoin de l’allergie tuberculinique. La multiplication des MT
aboutira à la maladie tuberculeuse, soit d’emblée (inhalation massive de MT,
immunodépression) ou ultérieurement par ré-infection endogène à partir de MT
quiescents (immunodépression). Le système immunitaire oppose un rempart au MT
qui, protégé par une épaisse couche cireuse, peut rester quiescent pendant des
années. Ainsi, les sujets en immunodépression sont plus susceptibles de
développer la maladie.
Le VIH est le facteur
le plus propice au passage de l’infection latente par MT à la maladie
évolutive.
4. La
tuberculose dans les PED avant l’infection à VIH/SIDA
Deux faits dominaient
avant 1981 l’étude de la tuberculose en Afrique subsaharienne :
- la fréquence de la tuberculose pulmonaire,
très étendue au moment du diagnostic,
- la possibilité de
formes extra-pulmonaires, souvent associées à la tuberculose pulmonaire,
intéressant en particulier les séreuses (péritoine, plèvre, péricarde), les
ganglions périphériques, les os.
Les formes
pulmonaires, révélées par de la toux, des douleurs thoraciques, surtout des
hémoptysies, montraient d’emblée des lésions très évoluées, les formes
excavées, siégeant au niveau des sommets des poumons, prédominant dans 60% des
cas. Le dépistage était donc tardif. Le diagnostic était apporté par la mise en
évidence de BAAR à l’examen direct (crachats, tubages gastriques le matin au
réveil). L’IDR à la tuberculine était positive, souvent phlycténulaire.
Les formes
extra-pulmonaires, classiquement rares, vues souvent dans le cadre d’une
immuno-dépression, intéressaient les séreuses (péritoine, plèvre, péricarde,
rarement méninges), les ganglions périphériques cervicaux évoluant vers la
fistulisation (classiques écrouelles), les os (Mal de Pott dorsal ou
dorso-lombaire, ostéo-arthrite de la ceinture pelvienne et des membres
inférieurs). Elles bénéficiaient de l’analyse des liquides de ponction (liquide
pleural, liquide d’ascite, liquide céphalo-rachidien), de l’examen
anatomo-pathologique des biopsies (ganglionnaire, pleurale, péritonéale et
hépatique sous laparoscopie,…).
Le traitement
antituberculeux associait isoniazide (INH), streptomycine (SM), et thiacétazone
(TB1) ou éthionamide, M. africanum étant spontanément
résistant à la TB1.
5. La
coinfection tuberculose-sida
Depuis 1986, le «duo
diabolique» créé par la coinfection tuberculose-sida a modifié les aspects de
la tuberculose dans les PED.
Dans l’histoire
naturelle de l’infection par le VIH, la tuberculose survient à un stade
relativement précoce, avant les autres infections opportunistes (pneumocystose,
cryptococcose, toxoplasmose…). La forme
la plus fréquente de tuberculose chez les malades infectés par le VIH est la
tuberculose pulmonaire, exclusive dans 55 à 60% des cas, mais on observe plus
fréquemment chez les VIH positifs des tuberculoses extra-pulmonaires isolées ou
associées à la tuberculose pulmonaire et des tuberculoses multifocales ou
disséminées.. Des antécédents de tuberculose sont souvent retrouvés, ce qui est
en faveur d’une réinfection endogéne.
5.1. Etude clinico-radiologique.
5.1.1. La tuberculose pulmonaire
Les aspects cliniques
et radiographiques de la tuberculose pulmonaire liée au VIH sont souvent
atypiques :
-
fréquence des signes généraux : amaigrissement, fièvre au long cours et à
l’opposé rareté des : hémoptysies,
-
fréquence des opacités réticulo-nodulaires, bilatérales et extensives, des
opacités micro-nodulaires diffuses de type miliaire, et à l’opposé rareté des
cavernes.
Les
lésions radiologiques siégent plus fréquemment au niveau des régions moyennes
et basales des poumons.
Deux notions doivent
être bien connues :
- la fréquence des
radiographies thoraciques normales au cours de tuberculoses bactériologiquement
confirmées. La recherche d’une
tuberculose doit donc être systématique devant toute atteinte de l’état général
même si le cliché thoracique est normal.
- la fréquence des
images de condensation parenchymateuse. Le diagnostic de pneumopathie présumée
bactérienne ne doit pas être porté d’emblée, même si l’on connaît la fréquence
des pneumopathies à Streptococcus
pneumoniae et les recherches de BAAR doivent être systématiques.
5.1.2. La tuberculose extra-pulmonaire ou
disséminée.
L’expression clinique
de la tuberculose chez le VIH positif est remarquable par la diffusion des
lésions avec une dissémination de bacilles dans les sites autres que
pulmonaire. Ainsi, la tuberculose extra-pulmonaire et multifocale ou disséminée
a connu une avancée notable (33,7% en 1985, 45,8% en 1992 à Abidjan).
Souvent associées à
une atteinte pulmonaire, les localisations ganglionnaires périphériques et/ou
profondes, les atteintes des séreuses, surtout pleurale, mais aussi péritonéale
(la laparoscopie est alors l’examen clef du diagnostic), péricardique et
méningée sont les plus fréquentes. Les atteintes sont souvent disséminées
associant polysérites, abcès spléniques, adénopathies profondes.
5.2. Diagnostic
Le diagnostic de
tuberculose chez un sujet VIH positif n’est souvent que de présomption.
Le diagnostic
microbiologique repose sur la présence de
BAAR à l’examen direct avec concordance clinique et/ ou efficacité
thérapeutique. La multiplication des sites bacillaires impose la recherche de
BAAR dans une grande variété de prélèvements : crachats, tubages
gastriques, liquides de ponction, biopsie d’un ganglion périphérique…La
classique coloration de Ziehl-Nielsen peut être complétée par une
immunofluorescence directe qui permet une lecture plus rapide.
L’isolement de BAAR
en culture sur le milieu de Löewenstein-Jensen (la culture peut prendre 3 à 6
semaines pour devenir positive) dans un liquide biologique (expectoration,
urine, liquide de ponction), dans une biopsie, dans des hémocultures permet le
diagnostic en différenciant MT et mycobactéries atypiques. Les infections humaines
à mycobactéries atypiques sont souvent généralisées chez le sidéen en fin de
vie. Les septicémies à M.T. ne sont
pas rares au cours du sida.
La PCR est une
méthode rapide et sensible pour un diagnostic précoce, mais dans les PED, son
prix élevé ne permet de l’utiliser dans le cadre d’un programme national.
Les milieux de
culture solides (milieu de Löewenstein-Jensen) peuvent être complétés par des
milieux de culture liquides (système Batec, MGIT, MB-Redox) pour diminuer le
temps du diagnostic.
L’IDR à la
tuberculine n’apporte pas d’argument positif, car elle est négative chez ces
malades anergiques.
L’efficacité d’un
traitement antituberculeux d’épreuve en l’absence de diagnostic microbiologique
doit faire porter le diagnostic de tuberculose évolutive.
En pratique, le
diagnostic de tuberculose pulmonaire est rendu difficile par la fréquence des formes à bacilloscopie négative chez les VIH positifs.
Le diagnostic de
tuberculose extra-pulmonaire est relativement facile si un prélèvement peut
être effectué (ganglion périphérique, plèvre, urine,…), il est difficile
lorsque la localisation est profonde. L’échographie abdomo-thoracique,
technique simple et non vulnérante, est intéressante pour la prise en charge
précoce de la tuberculose viscérale. Elle montre des lésions des organes pleins
de l’abdomen (foie, rate), des adénopathies profondes et/ ou des épanchements
des séreuses (plèvre, péritoine, péricarde).
5.3. Pronostic
Le pronostic de la
coinfection tuberculose-sida est mauvais, bien que la tuberculose réagisse
favorablement au traitement antituberculeux. La surmortalité chez les
tuberculeux séropositifs (létalité hospitalière de 39,7% chez les sujets
coinfectés et de 17,6% chez les sujets séronégatifs à Abidjan) est due à
l’évolutivité de l’infection à VIH elle même, plus qu’à l’émergence de souches
multi-résistantes ou à des intolérances médicamenteuses à l’origine d’abandon
du traitement. La malnutrition joue un rôle majeur dans l’évolution péjorative
de la tuberculose.
6. La
tuberculose de l’enfant en Afrique
Le risque de passage
de la tuberculose infection à la tuberculose maladie est élevé chez
l’enfant : 50% avant l’âge de 1 an vs 10% chez l’adulte. Deux situations
peuvent conduire à soupçonner qu’un enfant est atteint de tuberculose
pulmonaire :
- l’existence de
signes cliniques et/ou radiologiques évocateurs,
- le dépistage
systématique après le diagnostic d’une tuberculose contagieuse de l’adulte.
Le diagnostic est
établi :
- sur la notion de
contage : critère déterminant,
- au stade de
primo-infection latente, asymptomatique : IDR à la tuberculine > 10mm
en l’absence de cicatrice de BCG,
- au stade de
tuberculose maladie sur la symptomatologie : primo-infection fébrile,
tuberculose pulmonaire ou extra-pulmonaire,
- chez l’enfant infecté par la VIH :
miliaire, adénopathies périphériques, tuberculose des séreuses, avec IDR
négative.
7. La
stratégie thérapeutique
En 1991, l’OMS a
recommandé une stratégie au niveau international pour lutter contre la
tuberculose C’est la stratégie DOTS (Directly Observed Therapy Short course ou
traitement de brève durée sous surveillance directe) qui se compose de 5
éléments fondamentaux :
- l’engagement des
gouvernants à soutenir durablement la lutte contra la tuberculose,
- le dépistage des
cas par l’examen des expectorations au microscope,
- le traitement
standardisé d’une durée de 6 à 8 mois,
- un
approvisionnement régulier en médicaments antituberculeux,
- un système de
notification standardisé.
Cependant, de
nombreux PED n’ont pas pu atteindre en 2000 les résultats prévus, à savoir le
dépistage de 70% des cas infectieux et la guérison de 85% des cas dépistés. En
novembre 2000, lors d’une réunion tenue au Caire, un plan mondial d’extension
de la stratégie DOTS (Global DOTS Expansion Plan ou GDEP) a été mis au point
pour les 22 pays les plus touchés qui regroupent 80% des cas.
Que la tuberculose
soit ou non associée au sida, le schéma thérapeutique doit être une chimiothérapie courte de six mois,
comportant trois médicaments : Isoniazide (INH), Rifampicine (RMP), Pyrazinamide
(PZA) ou quatre médicaments (INH+RMP+PZA+Ethambutol [EMB]). INH, RMP et PZA
sont des bactéricides, EMB est un bactériostatique. Leur association a pour but
de prévenir l’apparition des résistances. Le schéma thérapeutique comporte les
3 ou les 4 médicaments pendant 2 mois, suivi d’une bithérapie (INH+RMP) les 4
mois suivants.
Depuis 1992,
compte-tenu des complications cutanées fréquentes et graves dues à la TB1, ce
médicament ne doit plus être utilisé chez les sidéens. La streptomycine est
encore utilisée en quadrithérapie (Streptomycine+INH+RMP+PZA).
Le risque de voir se
développer une multirésistance de MT aux antituberculeux, c’est à dire des
bacilles résistants au moins à l’INH et à la RMP st réel. La résistance est de
13% à Abidjan. Cette multirésistance est la conséquence d’un traitement
insuffisant, irrégulier ou inadapté. La durée totale du traitement en cas de
résistance à la RMP est d’au moins 18 mois.
Le traitement
antituberculeux doit être prescrit
pendant un mois en cas d’infection à VIH/SIDA, avant la mise sous ARV.
La corticothérapie
est administrée, pendant 6 à 8 semaines, en particulier chez l’enfant dans les
localisations suivantes : adénopathies médiastinales avec atélectasie,
miliaire aiguë hématogéne, tuberculose des séreuses (méningée, pleurale,
péritonéale, péricardique).
8. La
prévention
La prévention de la
tuberculose passe en premier lieu par un diagnostic précoce, un traitement
adapté et l’application des mesures d’hygiène visant à réduire le risque de
transmission. Il faut exiger l’isolement des tuberculeux contagieux des autres
malades non tuberculeux, pendant la phase initiale du traitement. Le risque de
tuberculose nosocomiale est réel chez le VIH positif.
Le traitement
préventif de la tuberculose est recommandé chez les sujets infectés par le VIH,
ayant une IDR à la tuberculine positive et qui ne sont pas atteints de
tuberculose évolutive. Le médicament de référence est l’INH, en dose
quotidienne auto-administrée, à raison de 5 mg/kg (maximum : 300 mg)
pendant 6 mois. Le traitement préventif réduit le risque d’apparition de la
tuberculose évolutive à court terme de 40% par rapport à ce qu’il aurait été
sans le traitement.
L’OMS et l’UICTMR
recommandent (2003) que tous les
enfants contacts des PED ayant moins de 5 ans et apparemment sains, reçoivent
une chimioprophylaxie par INH à la dose de 5mg/kg/j pendant 6 mois.
La vaccination par le
B.C.G. doit être maintenue. L’OMS recommande pour les pays où la tuberculose
reste un important problème de santé publique une vaccination unique par voie
intradermique le plus tôt possible après la naissance sans contrôle
tuberculinique ou revaccination, y compris chez les nourrissons infectés par le
VIH qui sont asymptomatiques. Par contre, la vaccination des nourrissons
symptomatiques est contre-indiquée vu le risque de complication généralisée
L’importance de l’endémie tuberculeuse et la
prévalence élevée de l’infection par le VIH en Afrique subsaharienne et en Asie
du sud-est expliquent la flambée de tuberculose dans ces deux continents.
La tuberculose est encore pour longtemps «une maladie de notre temps».
Références
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Iconographies
-
Iceberg de la tuberculose
- Taux des cas de tuberculose notifiés, moyenne pour 1990-1993.
- Sommaire de l’épidémiologie de la tuberculose
- Situation du projet mondial OMS/UICTMR de surveillance de la
résistance bactérienne aux médicaments antituberculeux, 1994-1999.
- Algorythme diagnostique.